Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse au soleil. Nous prenons notre temps et savourons le moment présent sans enfant qui nous appelle, sans cri, sans pleurs ; qu’est-ce que l’on est bien ! Un p’tit coup de fil à Papy Trotteur (à qui l’on décernerait bien une médaille pour s’être occupé des 3 trotteurs tout seul !) pour s’assurer que tout va bien et nous prenons la direction de Padula Bianca. Longue plage de sable blanc, discrète, tranquille où il fait bon vivre. Et je ne vous parle pas de l’eau, non ça serait indécent ! Bon ok si vous insistez ! L’eau est transparente, turquoise, d’une pureté incroyable, waouh, on se croirait dans les Caraïbes !
Forcément devant une mer comme ça, Maman Trotteur n’a qu’une envie : se baigner. Bon alors à dire vrai, elle était plus chaude que la veille mais ça n’était pas encore ça, ça ressemblait un peu à la température de l’eau en Vendée en été quoi ! (je n’ai rien contre les vendéens, soit dit en passant mais en tant que ch’ti je ne pouvais pas taper sur ma région !)
Cette fois Papa Trotteur ne m’a pas suivi et s’est contenté d’une baignade des gambettes ! Nous serions bien restés quelques jours là à siroter des cocktails mais nous devions partir visiter d’autres villes. Nous avons été charmés par cette ville mais je pense, honnêtement, qu’en été, cette plage doit être bondée et cela doit vite devenir insupportable…
Nous reprenons la direction de Porto Selvaggio pour une petite ballade. Nous longeons encore la côte qui est toujours magnifique et nous en prenons plein les yeux.
Un petit conseil, prenez vos maillots et serviettes pour aller à Porto Selvaggio. Vous traversez une forêt de pins, vous pouvez vous éloigner un peu des sentiers battus pour atterrir sur une superbe crique de rochers où l’on peut se baigner. Je ne vous cache pas que nos copains les moustiques sont aussi de la partie et que ca gâche un peu le plaisir…
Nous reprenons la route et partons pour l’intérieur des terres direction Galatone et Galatina. Ceux sont deux charmantes bourgades italiennes bien tranquilles avec toujours des vieux centres historiques, des palazzios, des églises, et des vieilles ruelles où il fait bon flâner. Clairement, nous n’avons jamais visité les centres historiques au bon moment. Entre 12h et 16h voir 17 heures, c’est l’heure de la sieste et les italiens rentrent chez eux. Ils ressortent tous le soir pour faire leurs achats et la fête.
Vers 15 heures, nous commençons à avoir un petit creux et tombons sur une charmante boutique du vieux centre de Galatina : un charcutier et fromager avec une très belle ancienne devanture.
Nous lui achetons du fromage (et quel fromage !) et du jambon italien et partons trouver du pain dans une autre boutique pour nous faire un petit sandwich que nous grignoterons sur la place d’un petit village voisin. Le pied !
Nous prenons la route et même l’autoroute que nous avons toujours voulu éviter pour nous diriger vers Ostuni la ville blanche. Comme d’habitude nous n’avons rien réservé et pensons trouver facilement, erreur ! Il n’y a, il semblerait, qu’un seul hôtel à Ostuni, dans un ancien palais de la ville, et du coup cela se paye ! Après négociation, nous l’avons eu à 100€ la nuit pour 2 petit dej inclus. Honnêtement, cela ne les valait pas, mais pas du tout. Nos hôtels précédents étaient bien mieux pour moins cher mais pas le choix, nous prenons cela. Il semblerait qu’il y ait beaucoup de B&B dans cette ville, donc à réserver avant.
Nous allons flâner dans la vieille ville, nous nous arrêtons boire un verre devant la cathédrale dans des poufs, écoutons de la musique, puis nous partons diner dans une petite ruelle à la Trattoria Sapere e Sapori. Nous nous régalons d’un bon plat de pâtes (bien mieux que la veille), avec du bon vin et tout cela sous les étoiles. Papa Trotteur semble ravi de cette escapade pour son anniversaire!
