Enfin une laverie !

Depuis Santiago, nous roulons vers le sud. La route est bonne, nous pouvons facilement faire 400 kms dans la journée. En fin d’après midi, nous nous arrêtons dans une station de service Copec équipée de machines à laver et sèches linge. Cela fait plus d’un mois que nous n’avons pas fait de lavanderia, depuis Cusco en fait. J’en ai un peu marre de tout laver à la main ! C’est parti pour 3 grosses machines et 5 sèches linge, presque 4 heures en tout ! Nous nous retrouvons donc à dormir sur le parking poids lourd de la station service et comme d’habitude dans ce cas là une bonne nuit pourrie nous attend mais au moins on s’en doutait donc on n’est moins dégoûtés le matin !

Du fromage français au Chili et une chilienne qui habitait Paris : la France au Chili !

Nous reprenons la route pour le parc national Conguillo. En chemin, nous trouvons une ferme de vaches normandes qui fait du camembert, de la tomme, du saint Marcellin, de la raclette,… Du bons fromages français au Chili, nous faisons une vraie razzia ! Nous arrivons au parc mais il est fermé ! Il a atteint son quota de visiteurs pour la journée. Nous bivouaquons à quelques centaines de mètres de l’entrée au calme près de la rivière dans la nature. Il y a peu de passage. Les garçons partent pêcher pendant que je cuis notre pain et que je recouds notre drap. Ils reviendront bredouille mais la pêche semble beaucoup plaire à Oscar qui a dû hériter des gènes de son papy ! Nous faisons la connaissance de Javiera, Diego et Isabel. Javiera a fait 6 ans d’études à Paris et est contente de parler français. Elle nous conseille une autre route que celle du parc pour demain, chouette nous venons d’économiser plus de 30 euros de droits d’entrée ! Le papa de Javiera est de Chiloe, île vers laquelle nous nous dirigeons. Elle pense y aller dans quelques jours et nous aussi ! Nous prenons son téléphone pour la retrouver elle ou son papa sur place. Jolie rencontre impromptue.

Parque Nacional Conguillo

Le lendemain nous reprenons la route conseillée et vraiment nous en prenons plein les yeux. Nous avons l’impression d’être dans les Alpes alors que nous ne sommes qu’à 1000 mètres d’altitude. Nous sommes au pied du volcan Llaima et de la dernière coulée de lave qui date de l’éruption de 2006,assez récent. Le midi, nous trouvons un superbe bivouac, nous n’avons pas trop envie de d’avancer. Nous tardons un peu à reprendre la route, car c’est une vraie piste qui secoue bien dans tous les sens !