Camping de Diego

Nous filons vers le camping tout juste ouvert de Diego qui nous invite pour la soirée. La en arrivant c’est la douche froide ! C’est une mauvaise piste sur 1 kilomètre pour y accéder. La piste monte vraiment beaucoup et est abrupte. Nous avons l’impression que le camion ne montera pas. Pour arriver sur le terrain de camping, il y a un virage serré, une pente affreuse et tout ça sur du gravier glissant avec le vide derrière nous. Je décide de stopper la les bêtises et dit à Diego, qui nous attend avec sa caméra pour mettre la vidéo sur Facebook, que nous ne monterons pas, trop dangereux. Gentil, il nous propose de venir chez lui ou l’accès est un poil plus facile. Nous nous installons et visitons son camping tout neuf. Les installations sont rustiques et le prix est élevé. Il a mis tellement d’énergie dans son projet que nous n’avons pas le cœur de lui dire que son projet nous semble risque. Nous l’ajoutons malgré tout sur notre application de voyageurs en précisant bien que l’accès est vraiment compliqué. La nuit nous aurons le droit à beaucoup de vent qui secoue le camion et à de la pluie. La pluie dure jusque 12h. Nous prenons notre temps car notre ami Diego n’est pas la. Nous partirons en lui laissant un mot de remerciement car il a dû partir à l’hôpital pour sa femme enceinte de 8 mois.

Dalcahue et Castro

Nous reprenons la route vers 12h pour aller acheter nos billets de ferry pour sortir de l’île. Nous n’avons de la place que pour le ferry de mercredi et nous sommes vendredi… On ne peut pas mettre d’option, il faut aller à l’agence Naviera Austral la plus proche pour réserver. Pour nous ça sera Castro à 90 kilomètres de la. En chemin, j’apprends que Javiera, une chilienne rencontrée au parc national Conguillo, arrive samedi sur l’île voir ses parents. Elle nous invite des le dimanche à découvrir la vraie vie chilote en famille. Rdv est pris dimanche à 13h sur le terrain de foot pour qu’elle nous emmène. Finalement c’est pas si mal d’avoir le bateau si tard ! 14h approchant, nous voyons un stand d’empanadas sur le bas côté de la route. Un arrêt s’impose ! Nous faisons le plein et décidons d’aller les manger sur le bord de mer pas loin à Dalcahue. Nous arrivons dans une ville ultra touristique où trouver une place de stationnement relève du miracle ! Finalement nous trouvons un peu éloigné du centre et mangeons nos empanadas dans le camion avant qu’elles ne deviennent froides ! Nous allons ensuite découvrir la ville et ses nombreuses boutiques d’artisanat fait en pure laine de mouton ainsi que l’église en bois typique de Chiloe, classée patrimoine mondiale de l’Unesco. Nous repartons après avoir fait le plein de tartelettes aux pommes et citron meringuée pour les gourmands de la famille que je ne dénoncerai pas ! Il nous faut être au bureau de la compagnie avant la fermeture !

Encore un stop dans un magasin de bricolage et nous revoilà répartis pour Castro. Nous sommes dans un bouchon monstre. Nous avons le temps d’admirer les maisons sur pilotis emblématiques de l’île. Nous arrivons à 17h56 devant les bureaux qui ferment à 18h mais qui sont déjà fermés… Quelle organisation !!!! Bon tant pis on a le temps on reviendra demain. Pour se consoler de cet échec, je trouve une boutique d’une coopérative de pêcheurs d’ Antarctique qui vend du saumon en direct. Pour nous ça sera saumon et saumon fumé ce soir. Un délice !

Queilen

Ce matin, 15 février, nous partons enfin acheter nos billets de ferry pour regagner le continent. Je ne suis pas tombée sur la personne la plus collaborative… Nous repartons donc mercredi à 13h. Ensuite nous appelons la famille pour donner des nouvelles et prenons la route de Queilen pour faire toute la partie administrative du voyage sur un beau spot face à la mer. Nous trouvons un super bivouac sur un bras de terre entre la mer, nous sommes dans la région des fjords. Je m’attaque à la rédaction des articles du blog, j’ai plus de 2 mois de retard ! Vincent s’occupe des vidéos. Il lui en reste 3 à finaliser pour terminer la Colombie. Il a un peu de retard aussi ! J’épuise la batterie de l’ordinateur avant de m’arrêter pour faire du pain pour le lendemain matin et de la confiture de mûres avec le kilo que nous avons ramassé ce matin sur notre bivouac. Miam miam ! Nous avons encore eu de la pluie avec du vent cette nuit, heureusement ça n’est que la nuit et le jour nous avons du soleil. Le lendemain, 16 février, nous retrouvons Javiera et sa famille que nous avons connu au parc national Conguillo. Nous allons passer quelques jours dans la maison de ses parents sur l’île. Son papa est un chilote pur souche !